Matthieu M. - Publié le 18 avril 2018
UPCYCLING - Cette maison est imprimée en 3D en une semaine. On peut ensuite la démolir et la reconstruire ailleurs avec le même béton. Ce qui en fait une maison zéro déchet !
L'impression 3D est-elle le futur de la construction de nos maisons ? Après la première maison imprimée en 3D de France à Nantes ou la maison qui s'imprime en tout juste 24h, c'est au tour de la Design Week de Milan qui a lieu du 17 au 22 avril, d'en présenter une nouvelle.
Sa particularité ? Cette maison peut s'installer n'importe où et se construit à partir de ses propres débris ! Une maison imprimée en 3D zéro déchet !
© Luca Rotondo
Un bâtiment en béton, durable et écologique
La 3D Housing 05, c'est son nom, est le fruit de la collaboration entre le cabinet d'architecte italien CLS Architects et le bureau d'études spécialisé dans la construction Arup. Puisque le bâtiment et la construction sont les industries qui produisent le plus de déchet, l'architecte Massimiliano Locatelli a conçu un bâtiment en béton, durable et écologique.
Le principe est simple mais novateur : mettre au point une maison qui peut être détruite puis reconstruite n'importe où, avec ses propres débris. La 3D Housing 05 se monte d'ailleurs en une semaine.
© Luca Rotondo
Un espace personnalisable en fonction des besoins
Au sein de ses 100 m², on retrouve une grande pièce à vivre, une cuisine, une chambre, une salle de bains ainsi qu'une terrasse sur le toit, qui bénéficie d'un petit potager où l'on cultive fruits et légumes.
© Luca Rotondo
L'impression 3D permet de personnaliser l'espace, en fonction de ses désirs et contraintes. Un élément clef pour les porteurs du projet, qui promettent un coût relativement bas : le mètre carré serait moitié moins cher que pour une construction traditionnelle, soit l'équivalent de 1000 euros.
© Luca Rotondo
Le modèle exposé est très design. Pas certain que nous ayons toutes et tous les moyens de la meubler ainsi. Mais rien n'est trop beau pour la Milan Design week !
© Luca Rotondo
© Luca Rotondo
© Luca Rotondo
