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RECYCLAGE - Une société néerlandaise a mis au point un filament pour imprimante 3D conçu à partir de vieux tableaux de bords et de bouteilles en plastique.

Fabriquer ses propres objets avec une imprimante 3D, pour limiter les transports entre l'usine, le magasin et la maison, c'est bien. Si l'on peut aussi éviter, par la même occasion, de produire plus de plastique, c'est encore mieux.

C'est pourquoi l'agence de design néerlandaise Better Future Factory a mis au point Refil, un filament pour imprimante 3D conçu à partir de plastique recyclé.

Les bobines noires, vertes, bleues ou transparentes sont obtenues à partir de tableaux de bord de voiture et de bouteilles en plastique, broyés puis fondus.

© Refil

1 bobine de fil = 22 bouteilles en plastiques recyclées

Pour une bobine de 750 grammes, 22 bouteilles sont utilisées. Autant de plastique que l'on ne retrouvera pas (tout de suite) dans les océans.

Le filament obtenu peut en effet servir à créer un vase, une tasse, une pièce d'électroménager que l'on doit remplacer... la seule limite aux imprimantes 3D étant l'imagination.

© Refil

Réutiliser le plastique, avec ou sans imprimante 3D

Pour en faire l'expérience, il suffit d'acquérir une imprimante 3D, ou encore plus simple, de se rendre dans un FabLab, un atelier qui met ce type de machine numérique à disposition de tous.

Les bobines, que l'on peut commander sur le site de Refil, coûtent entre 28 et 34 euros.

À moins que vous ne fabriquiez votre propre machine à broyer et fondre le plastique, comme ces makers de la Braderie de l'Art de Roubaix, qui faisaient fondre des bouteille pour fabriquer de nouveaux objets sans même passer une imprimante 3D. Ils se contentaient d'enrouler les filaments à la main pour donner forme à des abat-jour.

Et si le plastique, ce n'est pas vraiment votre truc, il y a encore plus écolo : le filament d'imprimantes 3D fabriqué à partir de poudre de coquilles d'huîtres !